Discussion en ligne: Eliminer la discrimination contre les femmes dans l’agenda post-2015

La défense des droits des femmes ne constitue pas seulement une lutte des droits de l’homme, comme l’a déclaré Hillary Clinton à Pékin, mais aussi un puissant moteur pour le développement. Les données du SIGI révèlent que les écarts femme-homme dans les institutions sociales se traduisent par des écarts femme-homme dans les indicateurs de développement tels que la participation au marché du travail, les niveaux de pauvreté et de marginalisation, et l’accès à l’éducation.

L’édition 2014 du SIGI témoigne notamment de la nature globale des inégalités femme-homme quels que soient les niveaux de revenus ou de développement. Éliminer la discrimination de manière efficace dépend des engagements nationaux et des priorités fixées, et cette discussion est l’occasion d’entendre votre opinion sur les actions à mener, en particulier dans le contexte de l’agenda post-2015.

À propos du SIGI
Le SIGI mesure les discriminations qui s’exercent contre les femmes au sein des institutions sociales de 160 pays. Les institutions sociales discriminatoires regroupent les normes sociales, les pratiques et les lois formelles et informelles qui restreignent l’accès des femmes aux ressources et opportunités économiques. Le SIGI comprend des fiches pays, un classement des pays et une base de données ; il constitue un outil de recherche et de plaidoyer politique pour la communauté du développement et pour les décideurs politiques.

Quelques résultats clés de l’édition 2014:

• Le nombre de mariages précoces est en diminution, mais la pratique reste répandue : en moyenne, 16 % des filles âgées de 15 à 19 ans dans les pays non-OCDE sont mariées. Le mariage précoce est fortement associé avec un plus faible niveau d’éducation chez les filles et une entrée plus tardive est plus précaire dans le marché de travail.
• 35 % des femmes pensent que la violence domestique est justifiée sous certaines conditions et 30 % des femmes ont été victimes de violence fondée sur le sexe au cours de leur vie. En plus des impacts sociaux, la violence domestique représente un coût élevé pour les familles et pour le gouvernement, surtout en ce qui concerne la santé publique.

• Quelles sont les stratégies pour éliminer les normes sociales discriminatoires contre les femmes et atteindre un agenda de développement inclusif ?
• Comment pouvons-nous mieux coordonner les actions des différents acteurs pour s’assurer que les droits des femmes sont protégés ?
• Avez-vous des exemples de bonnes pratiques, de projets qui fonctionnent pour changer les attitudes et les normes sociales dans le long-terme ?

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