Éthiopie
Aperçu d’ensemble
- CEDEF: ratifiée le 10 septembre 1981 sans réserves
- Protocole facultatif de la CEDEF : non ratifié
- Rapport national de la CEDEF (2010)
- Protocole de Maputo : ratifié le 1er juin 2004
- Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (sur les femmes, la paix et la sécurité) : pas de plan d’action national
- Ministry of Women, Children and Youth Affairs
- National Action Plan for gender Equality (2006-2010)
Institutions sociales
L’indicateur « Institutions Sociales et Égalité femme-homme » (SIGI) mesure la discrimination de genre dans les normes sociales, les pratiques et les lois formelles et informelles de 160 pays. Le SIGI inclut des fiches pays, un classement des pays et une base de données ; il sert d’outil à la fois pour la recherche, les politiques publiques et les plaidoyers menés par la communauté de développement et les responsables politiques. Le SIGI inclut cinq dimensions des institutions sociales discriminatoires et couvre les domaines socioéconomiques qui affectent le plus la vie des femmes : les discriminations au sein du code de la famille, les atteintes à l’intégrité physique, la préférence pour les garçons, l’accès restreint aux ressources et aux biens et les atteintes aux libertés civiles. Les variables du SIGI mesurent les institutions sociales discriminatoires telles que les inégalités en termes de droits à l’héritage, le mariage précoce, la violence contre les femmes et les droits inégalitaires à la terre et aux biens autres que la terre.
Dans l’édition 2014 du SIGI, l’Éthiopie présente un niveau élevé de discriminations sociales et institutionnelles à l’encontre des femmes. Le niveau de préférences pour les garçons est moindre mais celui des discriminations touchant aux atteintes à l’intégrité physique est plus élevé. Pour lire le profil pays complet et accéder aux données (en anglais) : http://www.genderindex.org/country/ethiopia
Statistiques de genre clés [1]
Éducation
- Il n’existe pas de données récentes disponibles sur les taux d’inscriptions dans les établissements primaires et secondaires.
- Il n’y a pas de données récentes sur les taux d’alphabétisation.
- En 2010, les femmes, comme les hommes, étaient scolarisé-e-s en moyenne 7 années. [2]
Santé
- En 2013, 13 000 décès maternels ont été recensés, soit un taux de mortalité maternelle de 420 pour 100 000 naissances.
- En 2013, le nombre de grossesses d’adolescentes a atteint 76 pour 1000 adolescentes.
- En 2014, 26% des femmes ne pouvaient pas accéder à la planification familiale lorsqu’elles le souhaitaient.
Emploi
- En 2013, 81% des femmes étaient actives, contre 90% des hommes.
- En 2013, les femmes représentaient 47% de la population active totale.
- Il n’existe pas de données récentes disponibles sur la part occupée par les femmes dans les emplois précaires.
- Il n’existe pas de données récentes disponibles sur la part des femmes occupant des emplois dans le secteur agricole.
Références
- La Banque Mondiale (2015), base de données des indicateurs du développement dans le monde (World Development Indicators), http://data.worldbank.org/products/wdi (données du 16 juillet 2015)
- Barro R. et J.W. Lee (2014), données sur le niveau d’éducation (Educational Attainment Dataset), v.2.0, http://www.barrolee.com/.
A voir également
- CEDEF
Liens externes
- Institutions sociales et Égalité femme-homme (SIGI)
- Base de données Genre et le Droit à la Terre (GLRD)
- Les Femmes, l’entreprise et le Droit (Banque Mondiale, 2013)
- Centre de Développement de l’OCDE (2015), Perspectives économiques africaines, Notes pays
- Rapport OMD 2014 : Évaluation des progrès accomplis en Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement
- La décennie pour les femmes africaines : 2010-2020, Examen annuel 2014, Make Every Woman Count (2014)
- L’Afrique pour les Droits des Femmes : Éthiopie
- La dimension sexospécifique de l’accès à l’eau
- En Éthiopie, les ménages dirigés par des femmes sont les plus dépourvus
- Éveiller l’espoir dans le Nord de l’Éthiopie en gardant les adolescentes à l’école
- Changer une convention néfaste : la pratique de l’excision/les mutilations génitales féminines