Ressources – Wikigender https://www.wikigender.org/fr/ L'égalité des sexes Wed, 07 Dec 2022 14:51:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.8 Atelier virtuel sur comment aborder les discriminations liées au genre en Afrique de l’Ouest https://www.wikigender.org/fr/wiki/25997-2/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/25997-2/#respond Thu, 22 Apr 2021 19:05:19 +0000 https://www.wikigender.org/?post_type=userpress_wiki&p=25997

 

Des données statistiques à l’action politique: aborder les discriminations liées au genre dans les institutions sociales     

Atelier virtuel en Afrique de l’Ouest  

    

27 avril 2021   

10 h – 13 h (CET)   

Merci de vous inscrire ici 

 

Le Centre de développement de l’OCDE, en partenariat avec le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO), vous invite à un atelier virtuel réunissant les organisations de la société civile travaillant sur l’égalité femmes-hommes en Afrique de l’Ouest le 27 avril 2021 à 10 h, heure de Paris,pour une discussion politique interactive.    

En s’appuyant sur l’Index « Institutions Sociales et Égalité Femmes-Hommes » de l’OCDE, l’atelier virtuel a pour objectif d’identifier les progrès réalisés, les principaux défis et les opportunités en termes d’autonomisation des femmes et d’égalité femmes-hommes en Afrique de l’Ouest. Les participants incluront les organisations de la société civile, des organismes de recherche, des think tanks, des experts en genre, des militants et défenseurs de l’égalité femmes-hommes et des fondations, qui partageront leurs perspectives et expertises sur l’égalité femmes-hommes en Afrique de l’Ouest dans trois domaines principaux :    

  1. Les restrictions et privations faites aux femmes en termes de santé et d’autonomie reproductive; 
  2. L’autonomisation économique des femmes et l’accès aux ressources productives et financières;
  3. La voix politique, le leadership et l’action des femmes. 

Cet atelier est le point de départ d’une série d’ateliers politiques virtuels en Afrique dans le cadre du projet “Des données statistiques à l’action politique: aborder les institutions sociales régissant les comportements des femmes et des hommes afin d’améliorer l’égalité femmes-hommes en Afrique”, organisé avec le soutien de la Coopération autrichienne au développement.    

Rejoignez la conversation sur Twitter avec @OECD_Centre, @Wikigender, @SWAC_OECD en utilisant les hashtags #SIGI et #SIGIAfrique

Pour plus d’informations, merci de contacter dev.gender@oecd.org. 

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Publications sur le genre et la Covid-19 https://www.wikigender.org/fr/wiki/publications-sur-le-genre-et-la-covid-19-2/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/publications-sur-le-genre-et-la-covid-19-2/#respond Mon, 01 Mar 2021 09:49:44 +0000 https://www.wikigender.org/?post_type=userpress_wiki&p=25895 Dans ce contexte de sortie de crise sanitaire mondiale, de nombreuses publications ont cherché à analyser les dynamiques de genre pendant la pandémie. Voici une liste non exhaustive de ressources documentaires qui vous permettra de découvrir ce domaine de recherche émergent au fur et à mesure que la situation évolue.

Nous vous invitons à compléter cette liste avec des liens vers des publications sur cette question que vous souhaitez partager.

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La participation des femmes à la vie politique locale dans le gouvernorat de Louxor, Egypte https://www.wikigender.org/fr/wiki/la-participation-des-femmes-a-la-vie-politique-locale-dans-le-gouvernorat-de-louxor-egypte/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/la-participation-des-femmes-a-la-vie-politique-locale-dans-le-gouvernorat-de-louxor-egypte/#respond Mon, 30 Sep 2019 08:48:09 +0000 https://www.wikigender.org/?post_type=userpress_wiki&p=23949

Article proposé et préparé par le Secrétariat de la Fondation des Femmes de l’Euro-Méditerranée

Date de publication: 30 septembre 2019

Introduction

Au niveau mondial, les femmes sont encore sous-représentées dans les postes de prise de décision et les entités de gouvernance. Par exemple, en février 2019, 24,3% seulement des parlementaires nationaux étaient des femmes [1]. Dans 103 pays et régions, la représentation des femmes dans les entités locales élues variait de moins de 1% à près de la parité, à 50%, avec une médiane de 26% [2]. Alors que les stéréotypes, les rôles et les attentes liés au genre intimident la participation des femmes à la vie politique et publique dans certains pays, la législation et l’absence de politiques sensibles au genre sont considérées comme l’un des principaux défis de la participation politique des femmes. Pour mieux comprendre cette situation, cet article examine le cas particulier du plus petit gouvernorat d’Égypte: Louxor qui compte de nombreuses familles et tribus dont les lignées remontent à l’Égypte ancienne ou des familles arabes qui ont émigré de la péninsule arabique après la conquête musulmane. Les coutumes et les traditions varient d’un village à l’autre mais restent largement similaires, car les habitant-e-s ont souvent à cœur de préserver les systèmes tribaux et les conseils coutumiers, surtout lorsqu’il s’agit de résoudre des problèmes, de régler des différends et de recouvrer des droits. Même si la culture occidentale est répandue dans les zones touristiques où les habitant-e-s interagissent avec les visiteurs étrangers, la population locale reste très conservatrice [3]. L’article est basé sur un diagnostic de terrain mené par l’Association Nationale pour la défense des droits et libertés – ci-après NADRF avec le support Fondation des Femmes de l’Euro- Méditerranée (FFEM) et l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMed). Pour réaliser ce diagnostic qui analyse le rôle des femmes et leur participation dans les conseils de gouvernance locale, NADRF s’est appuyé sur des enquêtes et a tenu compte de l’urgence de la situation en raison des élections locales à venir en Égypte, de la corruption généralisée et du manque de reddition de comptes au sein des conseils locaux. La méthodologie visait principalement la nécessité de qualifier et d’autonomiser les femmes, afin qu’elles puissent obtenir une expérience de terrain au sein des conseils. Elle a permis d’offrir une compréhension globale de la situation, de déterminer les principales difficultés et lacunes concernant l’intervention et de mettre en place des activités clés. NADRF a mené le diagnostic en tant que chef de file d’un pôle local d’acteurs de l’égalité femmes-hommes© en Egypte, et a collaboré avec L’initiative en faveur du développement de la culture et de la communauté des femmes du village de Zenia à Louxor, le parlement des jeunes du village de Dair à Louxor et l’Association familiale pour le développement de la société à Louxor. Cette initiative faisait parties des pôles locaux d’acteurs de l’égalité femmes-hommes© que la FFEM a mis en place en Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie (1 par pays) pour mobiliser les acteurs de l’égalité au moyen d’activités de collectes de données, de consultations et d’échanges d’expériences dans le but d’analyser des thèmes liés aux droits des femmes et de faire un suivi de l’effectivité des politiques publiques dans ces domaines avec une approche participative. Toutes les informations liées aux résultats des pôles locaux sont disponibles sur www.euromedwomen.foundation et font l’objet d’une vaste diffusion dans la région euro- méditerranéenne.

Le contexte

Les femmes ont joué des rôles clés dans tous les moments historiques de l’Égypte, mais cela ne leur a pas encore permis d’occuper des postes de pouvoir aux côtés des hommes et de prouver ainsi leurs compétences et leurs capacités. Historiquement, les égyptiennes ont été les premières femmes arabes à représenter leur peuple au parlement en 1957. Le 14 juillet 1957, Rawya Ateya, la première parlementaire égyptienne, a pris ses fonctions en tant que députée à part entière pour le gouvernorat de Gizeh, suivie d’Amina Shukri pour Alexandrie. Lors des élections de 1964, les femmes occupaient huit sièges, mais ce nombre est descendu à six en 1967, puis à trois en 1969, pour remonter à huit en 1971. Après la transition vers un système multipartite en 1977 et en réponse aux efforts nationaux et aux initiatives internationales visant à éliminer la discrimination à l’égard des femmes, la loi no 188 adopté en 1979, a instauré un système de quotas en garantissait l’attribution de 30 sièges à l’Assemblée du peuple (360) aux femmes. En effet, le parlement de 1979 a connu une augmentation sans précédent du nombre de députées qui est passé à 35 (30 femmes ont remporté des sièges relevant du quota, trois ont remporté des sièges hors quota et deux ont été nommées par le président), soit 9 % des sièges disponibles [4]. Ce pourcentage est resté à peu près le même en 1984 avec 36 sièges remportés par des femmes. En 1986 la loi no 188 a été abrogée (la Cour constitutionnelle suprême a jugé la loi inconstitutionnelle en 1986 car elle constituait une discrimination fondée sur le genre). De ce fait, la représentation des femmes est tombée considérablement pour atteindre 2,2% dans le Parlement de 1987. Le retour au principe du « gagnant raffle tout » (scrutin majoritaire) en 1990 a entraîné une diminution du nombre de députées qui est passé à 11. En 2005, les femmes n’ont remporté que quatre sièges au parlement sur les 444 disponibles, soit l’équivalent de 0,9 % des sièges. Ces dernières années, l’Égypte a signé de nombreux accords internationaux pour l’autonomisation des femmes, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) ratifiée en 1981, par l’intermédiaire de laquelle elle s’engageait à modifier certaines de ses lois conformément aux accords internationaux. L’une de ces modifications portait sur la parité dans la vie politique, ce qui a conduit à imposer un quota de 64 sièges pour les femmes. Pour ce qui est de la participation aux conseils locaux, la situation est pire. Or, les dernières élections des conseils locaux de 2008 montre que parmi un total de 51 402 membres des gouvernements locaux, 44 000 ont été élu-e-s par acclamation ou nommés. Environ 5% de ces 44 000 membres non élus étaient des femmes. En fait, depuis 1979, les femmes n’ont jamais représenté plus de 10% d’un organisme gouvernemental local en Égypte. Cependant, l’article 180 de la Constitution de 2014 stipule que les femmes devraient occuper un quart des sièges des gouvernements locaux [5].

Problèmes et entraves au changement

Dans les cinq districts du gouvernement de Louxor, les traditions, les coutumes ou même les croyances religieuses apparaissent à plusieurs reprises comme le principal obstacle à la participation dans la vie sociale et politique des femmes, qui dans beaucoup de cas vivent sous le contrôle de leur familles ou tribus. Ces traditions et coutumes sont souvent derrière la manque d’éducation chez les filles, l’augmentation des mariages des enfants ; l’interdiction pour les filles de quitter la maison par crainte d’une agression ; la croyance que l’engagement politique est réservé aux hommes ; idée que les femmes doivent rester à la maison, et la perception négative des femmes par la société, entre autres répercussions néfastes. L’un des plus importants problèmes qui a été abordé concernait les traditions et les coutumes ancestrales qui, dans les régions rurales et dans les villages, surtout dans le sud, n’incitent pas les femmes à quitter leur foyer car elles subissent un contrôle excessif (qui donne lieu à un manque de sensibilisation et d’éducation et à l’isolement des femmes). D’autre part, la perception que les femmes ont d’elles-mêmes demeure un problème constant. Même les femmes éduquées qui sont capables de remettre en cause les traditions se comparent souvent aux hommes. Le rôle des femmes n’est toujours pas reconnu par la société. Par exemple, lorsqu’un homme abandonne sa famille, la femme est félicitée car elle prend soin de ses enfants. Un dicton connu en Égypte souligne cet aspect et désigne les mères comme des femmes d’intérieur et les pères comme des vagabonds. Par ailleurs, et malgré l’existence de lois stipulant leurs droits de participer aux conseils locaux, les femmes ne sont pas formées pour le faire. Même si elles sont éduquées, les femmes disposant de compétences en matière de direction n’ont pas l’expérience nécessaire pour se présenter à des élections aux conseils et ne bénéficient toujours pas du soutien des institutions. Même lorsqu’elles sont pleinement conscientes de leurs droits et obligations, certaines femmes sont passives en ce qui concerne la revendication de leurs droits et leur participation active aux affaires publiques. A Louxor les organisations de la société civile ont été confrontées à un manque de coopération de la part des gouvernements égyptiens successifs. Il est nécessaire d’y remédier afin d’aider les citoyen-ne-s à bénéficier des services offerts par ces organisations.

Conclusion

Former les femmes et leur fournir les connaissances et les outils nécessaires pour s’engager dans la vie politique et publique devraient être une priorité pour l’autonomisation politique des femmes en Égypte. ©NADRF

Afin de favoriser l’accès des femmes aux élections et dans l’exercice du pouvoir locale l’ensemble des entités et personnes impliquées dans le diagnostic mené par NADRF ont proposé plusieurs pistes d’action pour le futur, dont :

  1. Former les femmes et leur fournir les outils dont elles ont besoin pour réussir et devenir des exemples à suivre pour d’autres femmes.
  2. Inviter les responsables des communautés à participer aux activités de plaidoyer et à soutenir les droits des femmes.
  3. Communiquer avec les partis politiques pour les inviter à soutenir les comités de femmes et à accroître la confiance accordée aux femmes qui représentent leurs partis dans tous les conseils locaux (au niveau des districts, des villages, des centres et des gouvernorats).
  4. Produire et diffuser des contenus dans les médias qui incitent la société à faire confiance aux femmes.
  5. Renforcer le rôle des OSC, des centres de jeunes et des organismes de prestation de services en vue d’accroître la sensibilisation sur le rôle que les femmes jouent au sein des communautés.
  6. Organiser dans les villages et les hameaux des réunions de sensibilisation qui attirent les jeunes en vue de les éduquer à l’importance du rôle des femmes.
  7.  Mettre en valeur les caractéristiques positives des femmes dans le gouvernorat et les prendre en exemple lorsqu’elles bénéficient de leurs droits.

Références

[1] INTER-PARLIAMENTARY UNION, Women in national parliaments 2019 http://archive.ipu.org/wmn-e/classif.htm

[2] ONU FEMMES, Leadership et participation à la vie politique: quelques faits et chiffres https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/leadership-and-political-participation/facts-and-figures

[3] ASSOCIATION NATIONALE POUR LA DÉFENSE DES DROITS ET DES LIBERTÉS (NADRF), Diagnostic de terrain: Pour une participation politique effective des femmes au niveau local à Louxor 2017 https://www.euromedwomen.foundation/pg/fr/documents/view/7624/diagnostic-terrain-pour-participation-politique-effective-femmes-au-niveau-local-a-louxor

[4] Ibid.

[5] ORGANISATION DE COOPERATIONET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES (OCDE), Women’s Political Participation in Egypt Barriers, opportunities and gender sensitivity of select political institutions 2018, p. 14 http://www.oecd.org/mena/governance/womens-political-participation-in-egypt.pdf

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Lancement de l’édition 2019 de l’Indicateur « Social Institutions and Gender Index (SIGI) » https://www.wikigender.org/fr/wiki/lancement2019sigi/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/lancement2019sigi/#respond Thu, 15 Nov 2018 17:12:20 +0000 https://www.wikigender.org/?post_type=userpress_wiki&p=12103

Lancement de l’édition 2019 du SIGI

Bruxelles le 7 décembre 2018

12:30-15:30

Quoi de neuf ? Le Ministère fédéral de l’Europe, de l‘Intégration et des Affaires étrangères de l’Autriche en sa capacité actuelle de Président du Conseil de l’Union européenne, la Coopération autrichienne pour le développement et le Centre de développement de l’OCDE ont l’honneur de vous inviter au lancement de l’édition 2019 du SIGI.

 Qu’est-ce que le SIGI ? L’indicateur Social Institutions and Gender Index (SIGI) du Centre de développement de l’OCDE mesure les écarts créés par les lois, les normes et les pratiques sociales entre les femmes et les hommes en termes de droits et d’opportunités. L’évènement sera l’occasion de discuter des messages clés du SIGI 2019 et alimentera le dialogue politique sur les normes sociales et les discriminations à l’encontre des femmes et des filles à l’échelle mondiale. Les intervenants partageront leurs expériences sur comment les politiques et les programmes sensibles à la question du genre peuvent permettre la remise en question des normes liées au genre et promouvoir les droits des femmes, l’égalité entre les sexes et le développement durable.

 Pourquoi maintenant? Des progrès remarquables ont été réalisés concernant les engagements politiques visant à éliminer la disparité femmes-hommes. Certaines normes sociales préjudiciables à l’égalité ont perdu de leur importance. Néanmoins, les engagements politiques, les réformes et les programmes n’ont pas encore été traduits en changement réels. Les femmes et les filles sont toujours victimes de discriminations liées à leur genre tout au long de leur vie qui affectent différemment certains groupes de femmes.

 Veuillez confirmer votre participation avant le 27 novembre en suivant ce lien.

Pour plus d’informations, veuillez contacter dev.gender@oecd.org.

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Eclairer Les Femmes d’Afrique, l’Enjeu de l’Initiative Mama Light https://www.wikigender.org/fr/wiki/initiative-mama-light/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/initiative-mama-light/#respond Fri, 21 Sep 2018 09:09:14 +0000 https://www.wikigender.org/?post_type=userpress_wiki&p=11574 Par Aurélie KYHENG

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Qu’est-ce que la fondation H.R.H Princess Abze Djigma ?

Descendante de la princesse mossi Yennenga, H.R.H Princess Abze Djigma du Burkina Faso a placé sa vie et son influence au service des populations les plus vulnérables, notamment des femmes et des jeunes africains. C’est dans ce but qu’elle a créé la fondation H.R.H Princess Abze Djigma, organisation non-lucrative qui s’implique en faveur du respect des droits humains, de l’environnement et de l’égalité femmes-hommes.

Principalement localisée en Afrique subsaharienne et en particulier au Burkina Faso, la fondation propose des aides adaptées à la population et à ses ressources afin d’apporter énergie et lumière dans les foyers. Elle agit principalement dans les pays en développement (PED), les pays en développement sans littoral (PDSL) et les petits états insulaires en développement (PIED).

H.R.H Princess Abze Djigma du Burkina Faso

Activités et principaux objectifs de la fondation

La fondation H.R.H Princess Abze Djigma soutient et œuvre pour la mise en application des objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. La majorité de ses actions vise également à favoriser la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris, ratifié en 2016 par 174 pays. L’Accord de Paris prévoit notamment la baisse des émissions de gaz à effet de serre, objectif difficile à atteindre que les organisations et fondations s’efforcent de faire appliquer.

Encadré 1 : Femmes et précarité énergétique

Près de 14 % de la population mondiale (1,3 milliard d’habitants) n’a pas accès à de l’énergie au quotidien (Le Monde de l’énergie, 2017). Cette pénurie est majoritairement située en Asie du Sud et en Afrique. Par ailleurs, près de 3 milliards de personnes ont seulement accès à une énergie très polluante (charbon, paille, bois, kérosène…), causant plus de 4 millions de décès par an. De très nombreux foyers sont donc condamnés à vivre dans une grande pauvreté. Des instruments comme la COP 21 ou l’Agenda 2030 tentent d’y remédier car, pour certaines organisations comme l’Organisation des Nations Unis (ONU), énergie et développement sont liés.

Si le Burkina Faso est l’un des pays avec le meilleur taux d’ensoleillement, il présente aussi un déficit électrique colossal, dû à une demande en énergie élevée face à une trop faible disponiblité, causant de nombreux problèmes en terme d’éducation, de santé et pour l’égalité femmes-hommes. Ce déficit s’explique notamment par un manque d’investissement, nécessaire pour équiper le pays en infrastructures. Le gouvernement burkinabè a toutefois annoncé en 2016 la construction d’une nouvelle centrale solaire, la plus grande du pays (Sékou Projet Voltatic, 2017).

Les premières victimes de cette précarité énergétique sont les femmes. En effet, en vertu des rôles traditionnels associés à chaque genre, les femmes sont souvent responsables de la préparation des repas. Le manque d’électricité et de ressources les oblige à aller chercher du bois souvent très loin, qu’elles brûlent ensuite pour la cuisine, tout en inhalant de nombreuses particules polluantes et dangereuses pour la santé. Dans plus de huit ménages sur dix, le bois est le principal combustible utilisé pour la cuisine et dans près de neuf cas sur dix, ce sont des femmes qui le collectent (OCDE, 2018). L’eau, une ressource également indispensable, se trouve souvent à des kilomètres des villages, obligeant les femmes à partir avant le lever du soleil et à affronter un périple hostile dans le noir. En plus de leurs responsabilités domestiques, beaucoup de femmes burkinabè travaillent dans de petits commerces très souvent informels où elles s’abiment les yeux, une fois la nuit tombée (Fasotour, s.d.).

Aux abords de 2050, la population africaine devrait enregistrer une vraie explosion démographique, se traduisant par une population atteignant les 2 milliards d’habitants, contre 1,2 milliard aujourd’hui (Le Monde de l’énergie, 2017). En parallèle, la demande en ressources énergétiques augmentera singulièrement, impliquant de trouver rapidement des solutions accessibles et adaptées (bioénergies…), pour combler le manque d’accès actuel. Le projet MamaLight repose ainsi sur l’énergie solaire, ressource plus qu’accessible dans cette région, afin de permettre aux petits commerces, aux femmes et aux enfants d’avoir accès à une énergie renouvelable et indispensable (Fondation H.R.H Princess Abze Djigma, 2018).

Toute l’initiative MamaLight repose sur les produits et les kits que la société AbzeSolar, créée et dirigée par H.R.H Princesse Abze Djigma, vend à un prix bas et abordable pour les familles africaines. La société propose des kits maisons ou travail (qui approvisionnent plusieurs machines et dispositifs en énergie), des panneaux solaires, des chauffe-eaux, des lampes LED portable ou bien des batteries (AbzeSolar, 2018). Tous les produits développés par la fondation fonctionnent à l’énergie solaire.

L’initiative MamaLight se base sur des piliers fidèles aux idéaux de H.R.H Princess Abze Djigma : un accès pour tous à l’électricité et à l’éclairage pour favoriser l’éducation. De plus, le projet participe à l’amélioration des indicateurs de santé en apportant de l’électricité dans les hôpitaux (pour les accouchements, les opérations…), et au développement économique en alimentant les machines, les usines et les commerces en électricité (Fondation H.R.H Princess Abze Djigma, 2018). Ces initiatives contribuent aussi à améliorer les conditions de vie des Burkinabè et plus particulièrement des femmes.

Le but principal de la fondation est de développer un socle solide pour une société qui respecte l’égalité femmes-hommes, le développement et l’amélioration du statut de la femme (Fondation H.R.H Princess Abze Djigma, 2018). Cependant, elle permet aussi aux petits commerces du secteur informel de se développer et prévoit la création de 1000 coopératives qui, à leur tour, engendreront la création de milliers d’emplois en Afrique (The SDG Business Forum, 2016).

Des résultats encourageants

Afin de sensibiliser le grand public et les spécialistes sur son projet, H.R.H Princess Abze Djigma participe à de nombreux évènements (SDG Business Forum, Abis Annual Colloqium 2015, 3ème International Conference on Financing for Developement…). Ses efforts ont permis à la fondation d’initier des projets avec d’autres organisations. Par exemple, les fondations H.R.H Princess Abze Djigma et ENGIE ont distribué 2000 lampes LED à des élèves burkinabè pour leur permettre d’étudier et pour permettre à leurs parents de travailler plus tard sans se soucier de leur santé. Au Sahel, la fondation a fait don de 18 000 lampes à d’autres élèves (Fondation H.R.H Princess Abze Djigma, 2018). La Banque mondiale effectue aussi des dons de lampes MamaLight.

Les actions que réalise la fondation en faveur du développement énergétique de l’Afrique ont été récompensées par l’ONU, qui l’a qualifié de « l’une des 14 solutions révolutionnaires pour la réalisation des objectifs de développement durable ». H.R.H Princess Abze Djigme a été remerciée pour son projet MamaLight par le secrétaire général de l’ONU, H.E Ban Ki-Moon, dans une lettre publique (ONU, 2017).

Encadré 2 : Entretien à la princesse Mossi Abze Djigma

Fondation Mama Light

Quelle étape charnière a été décisive dans votre engagement sur le terrain ? Quel facteur a déterminé la création de votre fondation ?

Altesse Royale du Royaume Mossi ayant bénéficié d’une éducation de haut niveau dans le système royal et à l’étranger, cela m’est apparu comme une suite logique. Je crois au potentiel de nos communautés et à nos valeurs. Les solutions existent : je me les suis appropriées et me suis donné le mandat humaniste de les rendre accessibles, abordables et à la disposition des milliards de personnes à la base de la pyramide, « the Billion Bottom ». Il s’agit des personnes, y compris dans les pays de l’OCDE, qui sont obligées de combiner deux, voire trois emplois pour survivre. L’Initiative MAMA-LIGHT for Sustainable Energy est mondiale et a vocation à être implémentée dans tous les endroits où un besoin existe.

Pourquoi avoir appelé votre projet MamaLight ?

Car nos mères éclairent nos vies aux sens propre comme au figuré. MAMA-LIGHT est un hommage au genre humain, un rappel lumineux du besoin de fraternité entre les genres et d’amour pour nos mamans, et ceci sans distinction de races et de niveau social.

Lors de vos visites sur le terrain, que ressentez-vous face à la réaction des personnes concernées par vos projets?

Un paragraphe ne suffira pas !

Cela me remplit de joie de savoir que ma créativité contribue effectivement à émanciper économiquement des femmes et à réduire les effets pervers de la sexualité précoce. J’ai entendu de nombreux témoignages : par exemple une jeune fille, grâce à un investissement de 15 centimes d’euro par jour sur 5 mois pour acquérir sa lampe solaire MAMA-LIGHT, m’a dit « MAMA-LIGHT, ce n’est pas un gadget, c’est une vraie lumière qui me permet coudre les vêtements y compris la nuit, qui ne fait pas mal aux yeux, et qui m’a permis d’acheter ma moto », ou le père d’un adolescent qui était certain que son fils ferait ses devoirs le soir grâce à la lampe, ou encore des parents de jeunes filles qui n’auront pas à assumer les frais d’une éventuelle grossesse…

Vous pouvez consulter ici un reportage de la chaîne allemande Deutsche Welle  sur l’impact de mes activités dans un village de 1000 âmes

Votre ressenti/expérience de femme

Avez-vous été victime de discrimination du fait de votre appartenance au genre féminin ? Sous quelle forme ? Comment les avez-vous dépassées ?

On est victime quand on n’a pas d’armes de défense. J’ai eu l’avantage de recevoir des conseils très avisés dans ce domaine par ma grand-mère, ma mère ainsi que de mon père. Et par la suite, croyez-le ou non, par d’autres hommes.

J’ai un caractère qui me permet de tenir tête et je pars du principe que si quelqu’un ne m’apprécie pas, il a probablement ses raisons, mais étant donné que je ne dépends pas de son amour pour avancer, cela ne constitue en rien un facteur déstabilisant. C’est lui qui a un problème, pas moi, donc la vie est belle et je continue.

Comme toute personne, homme ou femme, j’ai bien sûr été confrontée à la discrimination: dans mon cursus scolaire, du collège au lycée, au travail une fois, mais ma réaction a été tellement radicale que ça a stoppé les ardeurs des autres. Il faut parfois forcer le respect !

Quelle norme sociale ou coutume considérée comme discriminante envers les femmes burkinabè vous révolte le plus ?

Dans le Royaume Mossi, c’était l’excision. Mais le  Gouvernement a pris des dispositions légales et a mené des actions sur le terrain avec la société civile. Nous devons tous rester vigilants, mais je me suis réjouie de la position de notre Empereur Mossi Le Moogo Naaba Baongo sur les violences faites aux femmes au Burkina Faso, je forme le vœu que d’autres rois d’Afrique lui emboîtent le pas.

Quels conseils voudriez-vous partager auprès de la nouvelle génération de femmes et hommes engagés pour la parité femmes-hommes ?

 

Sources

 

 

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https://www.wikigender.org/fr/wiki/initiative-mama-light/feed/ 0
Les crises et les femmes fenêtre d’opportunités ou menaces de régression https://www.wikigender.org/fr/wiki/les-crises-et-les-femmes-fenetre-dopportunites-ou-menaces-de-regression/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/les-crises-et-les-femmes-fenetre-dopportunites-ou-menaces-de-regression/#respond Tue, 14 Mar 2017 15:55:50 +0000 http://www.wikigender.org/fr/?post_type=userpress_wiki&p=10116 Parallel Event CCF/CSW 61

Mercredi 15 mars 2017 10.30-12.00

Community Church of New York, 40 E 35st,

New York Salle : Gallery

Problématique

La crise économique, financière, politique et sociale de longue durée actuelle induit la tentation de marginaliser les activités économiques des femmes, alors qu’elles sont parfaitement étrangères à son origine. Porter l’effort sur la formation initiale et continue, les conditions d’accès et de maintien des femmes sur le marché du travail, combler l’écart salarial entre hommes et femmes promet davantage de croissance et de meilleurs emplois, une prévention contre la pauvreté, et un moindre coût de la « réparation sociale ». Lors de l’atelier, il s’agira de mettre en lumière des solutions de modification des conditions de travail permettant de lever les freins au potentiel d’évolution des femme.

Déroulé

● « Les freins à l’autonomisation économique des femmes » Michèle Vianès, Regards de Femmes Des solutions concrètes

● « S’attaquer aux normes défavorables et promouvoir les modèles exemplaires » Yaba Tamboura, membre du CO/COFEM (Comité d’orientation du Collectif des Femmes du Mali)

● « Renforcer la visibilité, la voix collective et la représentativité des femmes dans les petites et moyennes entreprises » Sabine Basili, Présidente de la commission des affaires économiques et du développement durable au sein du Conseil national de l’U2P (artisanat et professions libérales), vice-présidente de la CAPEB (Bâtiment)

● « Accompagnement des femmes rurales, facteur d’autonomisation : le cas des femmes dans les régions du Tonkpi, du Cavally et du Guémon » Rachel Gogoua, Présidente de l’ONEF Côte d’Ivoire et un représentant de WANEP (West Africa Network for Peacebuilding)

● « Le travail dans les domiciles privés » Béatrice Ouin, ancienne membre du Conseil Economique et Social Européen, rapporteure de l’avis « Développer les services à la famille pour augmenter les taux d’emploi et promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes au travail », 2014

● « La problématique du mariage précoce au Mali : défis pour la participation des femmes maliennes au développement » Fatoumata Djiré Kelly, Réseau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders-Antenne du Mali (ROAJELF), chargée de programmes Musonet

Echanges avec la salle

Conclusion

● « Des préconisations pour lever les freins à l’autonomisation économique des femmes » Michèle Vianès, Regards de Femmes

Plus d’information ici

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« Féminismes et intersectionnalité – quels enjeux et apports ? Exemples des Afriques et d’autres Suds » https://www.wikigender.org/fr/wiki/feminismes-et-intersectionnalite-quels-enjeux-et-apports-exemples-des-afriques-et-dautres-suds/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/feminismes-et-intersectionnalite-quels-enjeux-et-apports-exemples-des-afriques-et-dautres-suds/#respond Mon, 06 Mar 2017 15:28:02 +0000 http://www.wikigender.org/fr/?post_type=userpress_wiki&p=10037 Journée d’étude

Organisée par Les Afriques dans le Monde et Genre en Action avec la collaboration de Perspectives Plurielles Marseille

« Féminismes et intersectionnalité – quels enjeux et apports ? Exemples des Afriques et d’autres Suds »

Quand:  8 mars, 13h-18h

Où: Amphi de la Maison des Suds, domaine universitaire, Pessac.

Contact : Elisabeth Hofmann Les Afriques dans le Monde/ Genre en Action elisabeth.hofmann@u-bordeaux-montaigne.fr

Note de cadrage et programme

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Réaliser l’autonomisation économique des femmes avant 2030 :Des engagements internationaux á la mise en oeuvre de politiques publiques https://www.wikigender.org/fr/wiki/realiser-lautonomisation-economique-des-femmes-avant-2030-des-engagements-internationaux-a-la-mise-en-oeuvre-politiques-publiques/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/realiser-lautonomisation-economique-des-femmes-avant-2030-des-engagements-internationaux-a-la-mise-en-oeuvre-politiques-publiques/#respond Mon, 06 Mar 2017 15:09:36 +0000 http://www.wikigender.org/fr/?post_type=userpress_wiki&p=10033 A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes

Le Pôle de Développement de l’OCDE vous convie à un évènement de haut niveau:

 Réaliser l’autonomisation économique des femmes avant 2030 :Des engagements internationaux á la mise en oeuvre de politiques publiques

 Date: 8 mars 2017 10h – 11h 30

Auditorium du Centre de Conférence de l’OCDE, Paris,

2 rue André Pascal 75016 Paris

L’autonomisation économique des femmes est largement reconnue comme un des moyens les plus efficaces pour stimuler le développement social en faveur de l’égalité femmes-hommes, en plus des avantages positifs qu’elle procure aux femmes, à leurs communautés et aux économies nationales. De récentes analyses, notamment produites par l’OCDE, confirment que les économies sont plus productives et inclusives lorsqu’elles contribuent à la baisse des inégalités femmes-hommes et qu’elles soutiennent activement  la participation des femmes dans tous les domaines de la vie publique et privée.

A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, les Présidents du Comité d’Aide au développement de l’OCDE et de son Centre de Développement, en coordination avec le réseau GENDERNET, vous convie à un évènement de haut niveau portant sur l’égalité femmes-hommes. Cet évènement vise à lancer  une nouvelle initiative destinée à soutenir les États à travers d’innovantes politiques publiques dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes.

Mme Gabriela Ramos, Sherpa du G20 et Chef de Cabinet de l’OCDE, prononcera un discours inaugural relatif aux défis et solutions propres à l’autonomisation économique des femmes.

Les intervenants de haut niveau présenteront les engagements politiques de leurs pays à cet égard:

  • Ambassadrice Michelle d’Auray, Ambassadrice et représentante permanente du Canada auprès de l’OCDE
  • Ambassadeur Jorge Faurie, Ambassadeur de l’Argentine en France
  • Ambassadrice Annika Markovic, Ambassadrice et représentante permanent de la Suède auprès de l’OCDE
  • Vice Ambassadeur Nthabiseng Malefane, Vice-ambassadeur de la République d’Afrique du Sud en France

Cet évènement sera animé par Mr Henri-Bernard Solignac-Lecomte, responsable de la communication au pôle de développement de l’OCDE.

Inscriptions

Le personnel est invité à s’inscrire ici

Pour les inscriptions, veuillez contacter Ciara Keeshan (ciara.keeshan@oecd.org) avant le 6 mars 2017.

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La 61e Commission de la condition de la femme (CSW) 2017 https://www.wikigender.org/fr/wiki/commission-de-la-condition-de-la-femme-61/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/commission-de-la-condition-de-la-femme-61/#respond Mon, 06 Mar 2017 14:46:05 +0000 http://www.wikigender.org/fr/?post_type=userpress_wiki&p=10027 CSW61 Banner-FR

La soixante et unième session de la Commission de la condition de la femme aura lieu au siège des Nations Unies à New York du 13 au 24 mars 2017.

Des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par l’ECOSOC (ONG) de toutes les régions du monde participent à la session.

Thèmes

  • Thème prioritaire:L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution.
  • Thème examiné: Difficultés rencontrées et résultats obtenus dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en faveur des femmes et des filles (conclusions concertées de la cinquante-huitième session)
  • Question nouvelle ou tendance: L’autonomisation des femmes autochtones.

Membres du Bureau

e Bureau de la Commission joue un rôle crucial dans la préparation des sessions annuelles de la Commission et contribue grandement à en assurer le succès. Les membres du Bureau sont nommés pour deux ans. En 2002, afin d’améliorer son travail et d’assurer la continuité, la Commission a décidé d’organiser la première réunion de sa session suivante juste après la clôture de la session ordinaire, dans l’unique but d’élire le nouveau Président et les autres membres du Bureau (décision 2002/234 de l’ECOSOC)

  • Président : S.E. M. Antonio de Aguiar Patriota (Brésil), groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes Vice-présidents
  • Mme Fatma Al Zahraa Hassan (Égypte), groupe des États africains, viceprésidente
  • Mme Šejla Đurbuzović (Bosnie-Herzégovine), groupe des États d’Europe orientale vice-présidente
  • M. Jun Saito (Japon), groupe des États de la région Asie-Pacifique, viceprésident
  • M.Andreas Glossner (Allemagne), groupe des États d’Europe occidentale et autres États, vice-président
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« Mettre fin aux mutilations sexuelles féminines : le défi commun du Nord et du Sud » https://www.wikigender.org/fr/wiki/mettre-fin-aux-mutilations-sexuelles-feminines-le-defi-commun-du-nord-et-du-sud/ https://www.wikigender.org/fr/wiki/mettre-fin-aux-mutilations-sexuelles-feminines-le-defi-commun-du-nord-et-du-sud/#respond Tue, 17 Jan 2017 15:36:21 +0000 http://www.wikigender.org/fr/?post_type=userpress_wiki&p=9750 Si les mutilations sexuelles féminines tendent à reculer d’année en année, leur incidence dans le monde demeure scandaleusement élevée (200 millions de femmes touchées selon les chiffres 2016 de l’UNICEF), notamment dans certains pays de la Corne d’Afrique, en Afrique de l’Ouest, au Moyen-Orient, ou en Asie. Chaque année, environ 3 millions de filles courent le risque d’être excisées à leur tour.

Mais le combat contre ces pratiques ne se joue pas qu’au « Sud ». En France, l’Institut national d’études démographiques estimait en 2009 que 53 000 femmes ayant subi une mutilation vivaient sur le territoire métropolitain, et que de nombreuses adolescentes restaient à risque, notamment lors de séjours dans les pays où la pratique se perpétue et dont leurs familles sont originaires.

Comment identifier et protéger ces jeunes filles ? Comment prendre en charge psychologiquement et physiquement, les femmes qui pour certaines souffrent des graves séquelles de leur excision ? Comment mettre un terme à une pratique millénaire qui concerne tous les continents et des milliers de communautés aux traditions différentes ?

A l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations sexuelles féminines, des spécialistes venus d’horizon divers rappelleront ce qu’est la réalité de l’excision et débattront des questions de formation, de prévention, de protection et de prise en charge, pour aller vers l’abandon de l’excision partout dans le monde.

Enfin, en exclusivité pour l’AFD, l’ONG Excision, parlons-en ! dévoilera la plateforme de formation en ligne « United to end FGM ». Destinée à une multitude de  professionnel-le-s confronté-e-s dans leur activité quotidienne à la problématique de l’excision (enseignants, médecins, juristes, avocats, etc.), la plateforme devra leur permettre de mieux agir face au risque et aux conséquences de l’excision. Cofinancée par la Commission Européenne et la Fondation Kering, elle est le fruit d’un travail entre 12 associations européennes – dont  Excision, parlons-en !


Conférence-débat  

Lundi 6 février 2017 de 17h00 à 19h00  

à l’Agence Française de Développement,  Paris 12

A l’issu de la conférence, les participants pourront découvrir dans la rue intérieure de l’AFD l’exposition d’Excision, parlons-en ! « Fuir l’excision : parcours de femmes réfugiées ». Un cocktail sera offert à cette occasion. Conférence-débat animée par Claire HÉDON, journaliste à RFI. Avec la participation de :

  • Alpha Amadou BANO BARRY, sociologue et maître de conférences à l’Université Sonfonia de Conakry, Professeur invité Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Un chef de Projet Santé et Protection Sociale de l’Agence Française de Développement
  • Ghada HATEM, médecin-chef de la Maison des femmes de Saint Denis
  • Marion SCHAEFER, déléguée Générale de l’association Excision, parlons-en !

Inscrivez-vous !

(Inscription obligatoire)

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